jeudi 11 février 2016

Parabole de la semence qui croît

Marc 4.26-29 (La croissance de la semence)

26 Il dit encore:  
Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ;  
27 qu'il dorme ou qu'il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu'il sache comment.  
28 La terre produit d'elle-même, d'abord l'herbe, puis l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi ;  
29 et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là.

Note : Cette parabole ne figure que dans l’Évangile de Marc.


Explication (la puissance de la semence):

La "semence" représente la Parole de Dieu, et la "terre" le cœur des humains qui l’entendent et l’accueillent.
L'homme qui sème c'est celui qui  témoigne ou prêche la Parole de Dieu (ce n'est pas Jésus, car "il ne sait pas comment" cf. v27)
C’est la terre qui produit le fruit, et non pas la semence (cf. v. 28).

La semence possède en elle une puissance de vie, toutefois elle ne produit du fruit que dans la terre (le cœur humain). 
La semence ne donne du fruit que si elle est reçue par le cœur de l'homme (Parabole du Semeur).
La régénération et la sanctification s’accomplissent sous l’action  de la grâce divine unie à la volonté humaine, sans le concours de celui qui a semé.

Cette parabole nous encourage  à annoncer la Parole de Dieu (la semer et non pas la prouver).

Le Royaume de Dieu est étrangement fort lors de la germination, il ne dépend pas de nos œuvres, la Parole semée ne nous appartient plus. Nous n'avons pas "à tirer" une plante fragile pour la faire grandir.

Elle enseigne à l’Église :
- la priorité, c'est l'annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
- la patience et la confiance dans l’œuvre divine (cf. v27 sans qu'il sache comment).

L'Esprit travaille sans que l'on comprenne toujours ni d'où il vient, ni où il va :
"Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; 
mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. 
Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit."
(Jean 3.8)

Dans cette parabole, la croissance de la vie divine est lente, graduelle (cf. v28) et certaine (cf. Esaïe 55.11 ci-dessous), jusqu'à la maturité, puis vient la moisson (cf. v29).

 

Textes parallèles :

"10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, 
Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes
Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange,  
11 Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: 
Elle ne retourne point à moi sans effet, 
Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins."
(Esaïe 55.10-11)
"6 J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître,  
7 en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, 
ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître."
(1 Corinthiens 3.6-7)
"Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre 
la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ."
(Philippiens 1.6)
"puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, 
mais par une semence incorruptible
par la parole vivante et permanente de Dieu."
(1 Pierre 1.23)



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